L'exposition des salariés aux vibrations mécaniques est un facteur de pénibilité au travail. Au titre de son obligation de sécurité, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés.
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Les risques liés aux vibrations mécaniques
Les vibrations mécaniques
2 types d'exposition au risque de vibrations mécaniques existent
- Les vibrations transmises à l'ensemble du corps par :
- les véhicules et les engins (chariots de manutention, engins de chantier, pelleteuses, etc...),
- certaines machines industrielles fixes (tables vibrantes, concasseurs, etc.).
- Les vibrations transmises aux membres supérieurs par :
- des machines portatives, rotatives ou percutantes, guidées à la main (pilonneuses, plaques vibrantes, meuleuses, tronçonneuses, marteaux-piqueurs, brise-béton, etc...),
- des pièces travaillées tenues à la main (polissage, etc...).
Les vibrations mécaniques peuvent entraîner à long terme :
- l'apparition de pathologies des articulations du poignet ou du coude,
- un syndrome de Raynaud (maladie des doigts blancs ou des doigts morts),
- des troubles neurologiques (moindre sensation du toucher et de la perception du chaud et du froid, diminution de la préhension, perte de la dextérité manuelle),
- des douleurs lombaires (lombalgies, sciatiques ou cruralgies),
- des hernies discales, etc…
Ces maladies sont reconnues comme maladies professionnelles par le biais des tableaux des maladies professionnelles 69 et 97 pour le régime général, et 29 et 57 pour le régime agricole.)