Comment augmenter le pouvoir d’achat de vos salariés en 2024 ?

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RH Épargne salariale

Vous voulez augmenter le pouvoir d’achat de vos salariés en 2024, leur redonner le sourire, les fidéliser ? Plusieurs solutions s’offrent à vous !

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Vous voulez augmenter le pouvoir d’achat de vos salariés en 2024, leur redonner le sourire, les fidéliser ? Plusieurs solutions s’offrent à vous !

  • Une augmentation collective découlant du relèvement du SMIC, des minima conventionnels, de vos NAO (négociations sur les salaires bruts par catégorie, primes, avantages en nature), ou de votre propre volonté. Attention dans ce cas au respect des principe de non-discrimination et « à travail égal, salaire égal » !
  • Une augmentation individuelle dans le cadre de la promotion d’un salarié. Attention ! elle ne peut être accordée de manière purement discrétionnaire et doit correspondre à des critères objectifs, vérifiables et non discriminatoires.
  • N’oubliez pas la garantie légale de rattrapage salarial pour tout(e) salarié(e) rentrant de congé maternité ou d’adoption !
  • N’oubliez pas non plus la garantie d’évolution de rémunération des représentants du personnel et représentants syndicaux lorsque leurs heures de délégation sur l’année dépassent 30 % de leur durée de travail contractuelle !
  • Le versement d’une prime de partage de la valeur. Et même 2 en 2024 à condition de conclure un accord ou rédiger une décision unilatérale pour chaque prime versée !
  • La mise en place d’une nouvelle prime (prime d’assiduité, prime de fin d’année, etc…) ou l’amélioration d’une prime existante par un accord d’entreprise, la modification des contrats de travail, un engagement unilatéral ou un usage.
  • Le versement d’une prime de transport pour prendre en charge les frais de carburant (essence, diesel) ou d’alimentation de véhicules électriques, hybrides rechargeables ou à hydrogène, exposés par les salariés contraints d’utiliser leur véhicule pour se rendre de leur résidence habituelle à leur lieu de travail. Par exemple, en vas de transports en commun inexistants ou d’horaires de travail empêchant de prendre ces transports.
  • La mise en place d’un forfait mobilités durables pour prendre en charge tout ou partie des frais des salariés se déplaçant en transports alternatifs moins polluants que l’automobile : vélo, trottinette électrique, covoiturage, etc…
  • Des indemnités kilométriques quand le salarié est contraint d’utiliser son véhicule personnel entre son domicile et son lieu de travail. Attention ! Vous devez pouvoir justifier de l’existence des déplacements et de nombre exact de kilomètres parcourus.

Vous pouvez même verser des indemnités exonérées de charges allant au-delà des montants prévus par les barèmes kilométriques à condition de justifier de l’utilisation effective des indemnités conformément à leur objet.

  • La prise en charge des frais d’abonnement aux transports publics au-delà des 50 % obligatoires, sans charge et dans la limite des frais réellement engagés sous réserve, pour les salariés qui travaillent dans une autre région que celles où ils résident, que l’éloignement entre leur résidence et leur lieu de travail ne relève pas de la convenance personnelle mais de contraintes liées à l’emploi ou familiales.
  • L’attribution de tickets restaurant qui peuvent être utilisés jusqu’au 31 décembre 2024 pour toutes les courses alimentaires et pas seulement l’achat de plats directement consommables.
  • Un financement de la complémentaire santé au-delà des 50 % obligatoires.
  • La participation financière à l’acquisition de chèques vacances.
  • Une aide financière pour faciliter l’accès à des services à la personne ou à des activités de garde d’enfant hors domicile.
  • Le financement de CESU (chèque emploi service universel).
  • Le versement d’une indemnité pour réduire les frais de crèche.
  • La réservation de places de stationnement dans des parkings de covoiturage.
  • L’augmentation du nombre de jours de télétravail pour réduire les frais de transport.
  • Les bons d’achat et cadeaux, chèques-lire, chèques-disque, chèques-culture.
  • La mise en place d’un dispositif d’épargne salariale : intéressement, participation, PEE… ; l’augmentation des droits au titre d’un intéressement déjà existant ; la distribution d’un supplément de participation ou d’intéressement.
  • La mise en place d’un plan de partage de la valorisation (dernier né de la loi sur le partage de la valeur !).
  • L’attribution d’actions gratuites (favorisée elle aussi par la loi sur le partage de la valeur !).
  • La réalisation ponctuelle d’heures supplémentaires ou complémentaires (dans le respect des limites maximales mais avec des réductions de charges et d’impôt sur le revenu).
  • L’augmentation du temps de travail, temporaire ou permanente, le travail d’un jour de repos hebdomadaire ou férié, etc…
  • La monétisation de jours de repos par accord collectif ou décision unilatérale ou le rachat de jours de RTT.

Tous ces dispositifs ouvrent droit à des exonérations de charges et/ou d’impôt sur le revenu sous conditions ! Encore faut-il le savoir !

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