Face à la recrudescence du nombre de chutes de hauteur depuis la reprise d’activité, l’inspection du travail renforce le contrôle des mesures de prévention sur les chantiers et vérifie l’actualisation du DUERP.
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Les chutes de hauteur
Après l'accident de la circulation, la chute de hauteur est le 2nd risque d'accident du travail mortel.
La chute de hauteur peut prendre des formes diverses : chutes depuis une position élevée (toiture, pylône), depuis une échelle (mobile ou fixe), un escabeau, ou un équipement qui surélève légèrement la personne (marchepied) ou un véhicule à l’arrêt (plateaux de remorque, engins de terrassement).
Le travail à proximité d'une tranchée présente les mêmes risques de chute, tout comme les travaux à proximité de dénivellation (falaise, fouille, etc...).
Secteurs les plus à risque de chutes de hauteur : BTP, logistique et transport.
L’évaluation des risques de chute et le DUERP
L’employeur est tenu d’évaluer les risques de chute dans l’entreprise et de les retranscrire dans le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP).
La démarche d'évaluation des risques de chute de hauteur doit être conduite très en amont :
- dès la conception d'un ouvrage et des équipements de travail ;
- dans l'analyse du poste de travail et du mode opératoire pour les travaux d'installation et de maintenance.