L’indemnisation du préjudice d’anxiété est étendue au-delà de l’amiante

Edition abonnés Edition abonnés RH Risques professionnels
Le préjudice d’anxiété n’est plus réservé aux salariés exposés à l’amiante. La Cour de Cassation vient de l’étendre aux salariés exposés à une substance nocive ou toxique.
Sommaire
  1. Le préjudice d’anxiété avant le 11 septembre 2019
  2. Le préjudice d’anxiété depuis le 11 septembre 2019
  3. Références
Accès à votre contenu
même hors ligne
Télécharger en PDF

Cet article a été publié il y a 3 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.

Le préjudice d’anxiété avant le 11 septembre 2019

Avant le 11 septembre 2019, seuls les salariés exposés à l’amiante pouvaient agir contre leur employeur pour obtenir la réparation de leur préjudice d’anxiété.

L’indemnisation du préjudice d’anxiété était ouverte aux salariés ayant été exposés à l’amiante, mais n’ayant pas développé de maladie professionnelle liée à cette exposition. L’indemnisation du préjudice d’anxiété permet en effet de réparer la situation d’inquiétude permanente pour le salarié exposé de déclarer une maladie liée à l'amiante.

La jurisprudence avait déjà élargi le périmètre d’indemnisation du préjudice d’anxiété en avril 2019 en ouvrant la possibilité d’obtenir réparation du préjudice à tous les salariés ayant été exposés à l’amiante, et non plus aux seuls salariés ayant travaillé dans certains établissements dont la liste était établie par arrêté ministériel.

Cette actualité est réservée aux abonnés Légisocial. Il vous reste 68% à lire.

Accédez immédiatement
à l'intégralité de cette actualité

Accès immédiat
aux contenus

Accès en ligne
et hors ligne

finger snap

Résiliable
en 1 clic

Je m’abonne pour lire la suite