L'INRS rappelle les mesures à prendre pour protéger les salariés des risques liés aux fortes chaleurs

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RH - Hygiène et sécurité Risques professionnels

L'INRS rappelle les mesures à prendre pour protéger les salariés des risques liés aux fortes chaleurs.

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Alors que les épisodes de canicule sont de plus en plus fréquents, le travail par fortes chaleurs doit rester une préoccupation centrale de l’employeur.

L’été, en particulier, tous les travailleurs, et notamment ceux qui sont à l’extérieur (salariés du BTP, jardiniers…), peuvent être exposés à des contraintes thermiques fortes.

Au-delà de 30°C pour une activité de bureau et de 28°C pour un travail physique, la chaleur peut constituer un risque pour la santé. Afin de s’organiser avant la survenue de ces épisodes climatiques, l’employeur doit identifier les tâches ou les postes impactés par les ambiances thermiques, en évaluant l’influence de l’organisation du travail et de l’aménagement des locaux sur les risques encourus par les salariés.

Réalisée avec l’aide des représentants du personnel et du service de prévention et de santé au travail, cette évaluation des risques doit être transcrite dans le document unique. Elle vise à envisager les mesures préventives à déployer à travers une organisation du travail adaptée (zones ombragées, climatisées, boissons fraiches, modification des horaires, augmentation des pauses, limitation du travail physique, limitation du temps d’exposition au soleil, rotation du personnel…), et l’organisation des secours.

Lors de périodes de canicule, il est indispensable de vérifier quotidiennement les conditions météorologiques et notamment le niveau de vigilance « canicule », pour prendre les mesures adaptées aux tâches et aux situations de travail. Certaines mesures techniques et organisationnelles peuvent contribuer à la réduction des risques :

  • Aménager les horaires de travail en période de fortes chaleurs en favorisant les heures les moins chaudes de la journée ;
  • Limiter le temps d’exposition du salarié à la chaleur en effectuant des rotations de personnel si possible ;
  • Augmenter la fréquence des pauses de récupération, dans des lieux frais ;
  • Permettre au salarié d’adopter son propre rythme de travail pour réduire sa contrainte thermique ;
  • Limiter ou reporter le travail physique pour réduire la production de chaleur métabolique ;
  • Modifier voire mécaniser certaines tâches. Par exemple, utiliser systématiquement les aides mécaniques à la manutention si la tâche demandée allie conditions de chaleur et manutention ;
  • Prévoir des sources d’eau potable à proximité des postes de travail et des aires de repos ombragées ou climatisées ;
  • Eviter le travail isolé, pour permettre une surveillance mutuelle des salariés et une intervention rapide si besoin ;
  • Former et informer les salariés sur les risques liés à la chaleur, les signes d’alerte du coup de chaleur et les mesures de premier secours.
  • Prendre en compte la période d’acclimatation nécessaire (au minimum sept jours d’exposition régulière à la chaleur), en particulier pour les intérimaires, les nouveaux embauchés, les salariés de retour après une absence. 

En complément, des mesures portant sur l’organisation du travail ou la conception de la situation de travail, il convient également de promouvoir les mesures de prévention individuelle (habillement, hydratation, alimentation…).

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