Depuis le 1er décembre 2025, l’Assurance maladie peut contrôler les assurés en arrêt de travail directement en visioconférence. Une actualité publiée le 25 novembre 2025 par ameli.fr officialise la généralisation de ce dispositif, déjà expérimenté pendant trois mois dans plusieurs régions.
Contrôle des arrêts de travail : Rappels du cadre légal
Lorsqu’un salarié est placé en arrêt de travail, l’Assurance maladie vérifie que les conditions nécessaires au versement des indemnités journalières sont respectées. Ce contrôle peut être réalisé à tout moment par un médecin-conseil ou un agent du service du contrôle médical. En cas d’impossibilité de contrôle, la caisse peut suspendre le versement des IJSS.
Lorsque le médecin-conseil estime que l’arrêt n’est plus justifié, la CPAM suspend les IJSS et en informe le salarié et l’employeur. Sans IJSS, l’employeur n’a pas à maintenir la rémunération du salarié. En effet, l’indemnisation complémentaire prévue par la loi ou par une disposition conventionnelle plus favorable est conditionnée au versement des IJSS.
Télécontrôle : Une généralisation depuis le 1er décembre 2025
Après une phase d’expérimentation en Normandie, Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie, le télécontrôle est désormais étendu sur tout le territoire. Le recours à la visioconférence reste une possibilité et non une obligation : la CPAM peut toujours privilégier un contrôle en présentiel.
Télécontrôle des arrêts de travail : Comment ça marche ?
Le télécontrôle suit trois étapes :
-
Deux jours avant : un courriel et un SMS précisent la date, l’heure et le lien de connexion.
-
La veille : un rappel par courriel et SMS.
-
Le jour du rendez-vous : l’assuré se connecte depuis l’appareil de son choix (smartphone, tablette ou ordinateur) pour échanger avec le médecin-conseil.
En cas de refus ou d’absence justifiée, un contrôle en présentiel est programmé.