Options de fin de carrière
Un webinaire intitulé « Retraite progressive et cumul emploi-retraite » est proposé le mardi 17 juin de 13h à 13h45. Animé par des conseillers retraite, cet événement en ligne a pour objectif de clarifier les conditions d’accès, les démarches et les impacts de ces deux dispositifs souvent sollicités en fin de carrière.
Une opportunité pour les employeurs et les salariés d'obtenir des réponses précises à leurs questions.
Retraite progressive
La retraite progressive permet à un salarié de réduire son activité professionnelle tout en percevant une partie de sa pension de retraite. Elle constitue une solution intermédiaire entre activité à temps plein et cessation définitive d’activité, tout en permettant la poursuite de l’acquisition de droits à la retraite.
Les conditions à remplir sont les suivantes :
- Être âgé d’au moins 60 ans,
- Avoir validé au moins 150 trimestres d’assurance tous régimes confondus,
- Exercer une activité à temps partiel comprise entre 40 % et 80 % de la durée légale ou conventionnelle de travail applicable dans l’entreprise,
- Obtenir l’accord de l’employeur pour le passage à temps partiel.
Le montant de la pension est calculé en fonction de la quotité de travail et peut évoluer chaque année.
Pendant toute la durée du dispositif, le salarié continue de cotiser à l’assurance retraite, ce qui permet une revalorisation de ses droits à la liquidation définitive.
Cumul emploi-retraite
Le cumul emploi-retraite permet à un retraité de reprendre une activité professionnelle, tout en percevant sa pension de retraite. Contrairement à la retraite progressive, ce dispositif s’adresse aux personnes ayant déjà liquidé leurs droits.
Deux formes de cumul sont prévues :
- Le cumul intégral, sans plafond de revenus, est possible si l’assuré a liquidé toutes ses retraites (de base et complémentaire) à taux plein,
- Le cumul plafonné, soumis à condition de ressources, s’applique si l’ensemble des retraites n’a pas été liquidé ou si la retraite a été liquidée avant l’âge du taux plein. Dans ce cas, la somme des revenus d’activité et de la pension ne doit pas dépasser 160 % du SMIC ou le dernier salaire d’activité.
L’entreprise est tenue de cotiser comme pour n’importe quel salarié, y compris pour la retraite, même si ces cotisations n’ouvrent plus de droits supplémentaires pour le salarié retraité. L’employeur doit également s’assurer que l’intéressé a bien liquidé toutes ses pensions obligatoires.
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