Démission du gouvernement Bayrou : Quel impact pour la gestion de la paie ?

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Paie PLF (Projet de Loi de Finances)

Le 8 septembre 2025, l'Assemblée nationale a rejeté très largement la confiance au premier ministre François Bayrou, ce qui a entrainé sa démission et celle de son gouvernement. Découvrez l'impact en paie et notamment pour les mesures sociales à venir !

Démission du gouvernement Bayrou : Quel impact pour la gestion de la paie ?
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Le 8 septembre 2025, l’Assemblée nationale a rejeté la confiance au Premier ministre François Bayrou. Ce vote a entraîné immédiatement l’obligation pour lui de présenter la démission de son gouvernement au président de la République, qui n'a pas tardé cette fois ci pour nommer un nouveau premier ministre dès le lendemain, Sébastien Lecornu. Ce coup de théâtre politique (toutefois très attendu), risque de retarder l'examen des budgets 2026.

Budgets 2026 : Que va t-il se passer ?

Le budget pour 2026 (PLF et PLFSS) sera le dossier prioritaire du nouveau gouvernement Lecornu, lorsqu'il sera constitué. Dans un premier temps, le premier ministre souhaite s'entretenir avec les différents partis politiques avant de composer son gouvernement. Ainsi, les ministres "sortants" restent encore en fonction pour la gestion des affaires courantes.

Ensuite, plusieurs options sont envisageables : 

  • Partir de la base de travail du gouvernement Bayrou avec quelques adaptations afin d'éviter une nouvelle censure 

  • Repartir de zéro en concertation avec les partenaires sociaux et les partis d'opposition

Le gouvernement Lecornu n'est pas non plus à l'abri d'une future censure, notamment en cas de recours au 49-3 lors des débats parlementaires sur le vote des budgets 2026. Nous pourrions nous retrouver alors dans la même situation que fin 2024 avec un début 2026 sans budget. 

Les mesures sociales à venir

Les textes qui seront examinés à la rentrée parlementaire

La dissolution de l'Assemblée nationale qui était un temps envisagée (du moins par les partis d'opposition), n'est plus pour le moment d'actualité. Ainsi, l'examen des textes prévoyant un certain nombre de mesures sociales devrait pouvoir reprendre à la rentrée parlementaire. 

Voici les textes en cours d'examen : 

La directive européenne sur la transparence des rémunérations

La concertation a été engagée depuis mai 2025, mais le calendrier législatif a pris du retard. Le dossier est aujourd’hui suspendu dans l’attente du nouveau gouvernement, alors même que la directive européenne impose une transposition complète d’ici le 7 juin 2026.