Cet article a été publié il y a 5 ans, il est donc possible qu'il ne soit plus à jour.
Dans une précédente actualité, nous vous avons présenté la future « désocialisation » des heures supplémentaires, que le Premier ministre annonçait dans une interview accordée au Journal du dimanche du 26 août 2018.
D’autres mesures ont également été annoncées, nous vous les présentons aujourd’hui.
Prestations sociales : des augmentations à « double vitesse »
2 catégories de prestations sociales sont identifiées par le Premier ministre :
Catégorie 1 : les prestations sociales qui progresseront moins vite que l’inflation
Sur les 2 années à venir, 2019 et 2019, devraient augmenter de 0,3% par an (soit moins que l’inflation qui est annoncée actuellement à 1,7% par l’INSEE), les 3 prestations sociales suivantes :
- L’APL (Aide Personnalisée au Logement) ;
- Les allocations familiales ;
- Et les pensions de retraite.
Catégorie 2 : les prestations sociales qui bénéficieront d’un « coup de pouce »
A contrario, devraient bénéficier d’une progression, les prestations suivantes :
- Le RSA (avec une augmentation en conformité avec les dispositions légales) ;
- L’AAH (avec une augmentation significative) ;
- La prime d’activité et le minimum vieillesse (avec une augmentation significative également).
Dans l’idée du Premier ministre, ces prestations bénéficient d’un « régime de faveur » car destinées à un public « plus fragile ».
Contrats aidés : la réduction se poursuit
Le Premier ministre annonce que le financement des contrats aidés devrait diminuer, sans apporter à ce sujet plus de précision.
Prise en charge par les employeurs des arrêts maladie de courte durée
Un moment annoncé, la réforme qui envisageait la prise en charge par les employeurs, en lieu et place de la sécurité sociale, des 4 jours d’arrêt maladie de moins de 8 jours est désormais totalement abandonnée par le Gouvernement indique le Premier ministre, tout en rappelant que les sommes consacrées à l’indemnisation des salariés en arrêt de travail est considérable et ne cesse d’augmenter, d’où la nécessité d’une concertation sur cette problématique.
Rappelons par ailleurs que ce projet de réforme avait également été critiqué par la Ministre du travail, Muriel Pénicaud.
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