Il est interdit à l'employeur de prendre en considération l'appartenance à un syndicat ou l'exercice d'une activité syndicale pour arrêter ses décisions en matière notamment :
- de recrutement, d’embauche,
- de conduite, d’organisation et de répartition du travail,
- de formation professionnelle,
- d'avancement, de promotion,
- de rémunération et d'octroi d'avantages sociaux,
- de mesures de discipline et de rupture du contrat de travail.
Exemples de discrimination syndicale :
- Le fait de laisser un représentant du personnel dans l’attente d’un poste pendant 2 ans.
- La référence aux activités prud'homales ou syndicales d’un salarié dans ses fiches d'évaluation.
- Le fait de muter un salarié en sanction à son appartenance syndicale.
- Le fait pour l'employeur d'imposer le déménagement du local sans accord des syndicats ou autorisation judiciaire.
Consulter le dossier sur les droits et obligations des RP