droit d'alerte

Forum
C
a posé cette question

bonjour, voilà, suite a l'intervention du chsct, un rapport d'analyse de présence d'amiante a été réalisé, celà dans le cadre de la prévision d'une démolition d'une partie des locaux.le rapport étant positif et les locaux contenant de l'amiante non friable, un plan de retrait doit être mis en place.avant les résultats d'analyse, et donc des lieux et matériaux suceptibles de contenir de l'amainte,le chsct apprent qu'un salarié de notre entrprise sur ordre de son supérieur devait aller démonter les luminaires dans ces locaux a décidé de porter au registre des dangers graves et imminents cet état de fait et a donc demandé au salarié d'attendre les résultats des analyses et par apposition d'une note interdit les locaux a tous travaux. la procédure d'alerte certes n'est pas respectée intégralement dans la forme qu'elle devrait revêtir, mais le but étant la protection des salariés nous diront celà vfalait mieux.ma question, aujourd'hui nous savons qu'il y a de l'amainte, l'entreprise aussi, pourtant en attendant le retrait de ces matériaux, l'employeur a qd même envoyé le salarié effectuer des travaux, on ne sait même pas lesquels dans les locaux, en avait-il le droit, devait il prendre l'avis du chsct, celà constitue-t'il un délit d'entrave et une mise en danger d'autrui(pour la santé du slarié intervenant°? merci de m'éclairer

MC
a répondu

Il y a plusieurs aspects à dans votre problème...En résumé, nous avons un local où, pour le moins, il y a suspicion d'un risque représentant un "danger grave et imminent" pour toute personne y ayant accés...En connaissance de cause, l'employeur demande à un salarié d'y faire une intervention (légère, semble t-il )...Devait-il prendre, au préalable, l'avis du C.H.S.C.T. ?...NON !...Enfin, pas vraiment...Le C.H.S.C.T. peut metre en garde sur les dangers potentiels, les risques persistants, mais il ne peut empêcher le responsable de l'entreprise de décider d'une action...De même qu'il est, en l'espèce, difficile parler de "délit d'entrave"...Car il n'a pas empêché le C.H.S.C.T. d'intervenir, puisqu'il ne l'a même pas consulté...Par contre, la mise en danger d'autrui est constituée, dans la mesure où, connaissant l'existence du risque, il n'y a pas pallié...Il y a fondement à "protester"...Cordialement...

C
a répondu

bonjour maitre colhard,ainsi que toute personne susceptible d'éclairer notre chsct sur le sujet. autre question;;la personne représentante du donneur d'ordre dans cette affaire, appelle la société chargée d'établir le plan de retrait des matériaux contenant de l'amiante pour lui dire de ne surtout transmettre ce plan qu'à lui-même? en a t'il le droit? d'autre part vu la gestion de ce dossier épineux pour eux, de gros travaux de démolitions, réhabilitations de locaux etc..; ont eu lieu entre 2005 et 2010 sur notre site, il semble que le risque amiante ait été traité de la même manière qu'aujourd'hui, pensez-vous que, le chsct puisse demander les documents inhérents à ces travaux malgré que ceux-ci soit finis, doc tels que diagnostics amiante avant travaux et démolitions, rapports d'analyses si elles ont eu lieu, plans de retraits des matériaux, celà, afin de savoir si les salariés de notre société, mais aussi les ouvriers du batiment intervenants sur ces travaux, ont pu être exposés à l'inhalation de fibres d'amiante et en conséquence devraient avoir leur fiche médicale mise à jour en conséquence? dossier très sensible et où, on voit chez nous une grosse réticence de la direction et une minimisation des risques, mais surtout une prise en compte économique du sujet plutôt qu'une prise de conscience sécuritaire.merci à toutes et tous pour vos réponses

MC
a répondu

Je dirais que cette personne, si elle demande de ne communiquer aucun document, hormis à elle même, agit en toute connaissance d'un danger existant et donc, qu'elle semble vouloir le "masquer"... Dans le cadre de vos missions, et notamment celle de "préventeur", le C.H.S.C.T. est légitimement fondé à demander communication de tout dossier, même archivé. Surtout, si son but est de faire le suivi des risques encourus par un (ou des) salarié(s) dans l'exercice de leur activité professionnelle...Et d'éventuellement alerter les différents C.H.S.C.T. des entreprises concernées... L'on sait qu'effectivement ce genre de dossier est particulièrement sensible et que bons nombres de responsables d'entreprises, par peur, appréhension, méconnaissance , tentent d'en faire l'impasse, voire de masquer des vérités gênantes... Trop souvent, le profit prime sur le sens des responsabilités... Vous pouvez faire appel à un expert (de votre choix,aux frais de votre entreprise), saisir votre Inspecteur du Travail, voire, acter en justice, si vous avez suffisamment d'éléments...Tenez moi informé, s'il vous plait, ce genre de dossiers m'intéresse... Cordialement...

C
a répondu

merci de votre confirmation, le chsct demande une réunion extraordinaire sur le sujet, nous demanderons donc dans un premier temps communication du plan de retrait et ensuite tous les documents liés aux anciens travaux, je ne manquerai pas de vous donner la suite de cette affaire, merci pour vos conseils

P
a répondu

Le CHSCT peut saisir (et a mon avis le doit) le médecin du travail, d autant plus qu'il s agit d amiante.

C
a répondu

comme promis Maitre Colhard je vous joins la suite de cette affaire voici le compte rendu compilé des deux réunions extraordinaires que j'ai réussi à faire tenir, avec lors de la seconde la présence de l'inspection du travail, c'est édifiant vous le verrez! une société va faire le désamiantage et, la direction se voit contrainte de nous fournir la preuve qu'elle a fait dresser les diagnostics amiante lors de tous les travaux effectués sur le site ces dernières années, celà traine un peu, mais je veillerai à ce qu'elle nous fournisse ces documents, avec l'appui de l'IT et aussi de l'inspecteur de la CRAMIF. je vous remercie pour votre contribution, et dès la fin de ce dossier je vous communiquerai toutes les données une fois les compte-rendu affichés.je suis obligé pour le moment de masquer les noms apparaissant de ce PV, ne pas risquer de la diffamation. cordialement, Chègue.

C
a répondu

XXXXXXX, le 11/04/2011

Comité d’hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail Réunion Extraordinaire du 11 Avril 2011 à XXXXXXX

Etaient présents :

Mme XXXX

M moi-même

Mme XXXXXXXX (inspectrice du travail)

M. XXXXXXXX(inspecteur cramif)-

M XXXXXX

Mr XXXXXXXX responsable technique

Personne invitée :

M. XXXX : Coordonnateur SPS

Absents excusés : Mme XXXXXXXX (présidente du comité) - Mr XXXXXX(médecin du travail) – M. XXXXXX(membre) M XXXXXX(secretaire du comité) M.XXXXXX délégué syndical

ORDRE DU JOUR

  • Point d’avancement sur les travaux liés au dossier Servair

  • invitation de M.Mauger

  • Présentation des PPSPS et PPSSPS des entreprises extérieures intervenant sur le site

  • Présentation des protocoles routiers

  • Présentation du rapport d’analyse amiante

  • Présentation des matériaux et produits utilisés ( résines)

  • Présentation du plan de retrait des MCA (matériaux contenants de l’amiante)

  • Monsieur XXX, coordonnateur SPS est présenté au CHSCT, sa fonction sur site est de coordonner la sécurité entre les différentes entreprises extérieures intervenant lors des travaux liés au dossier XXX. Il a pour charge de veiller en sensibilisant les employeurs des salariés intervenants lors de ces travaux à faire appliquer les règles de sécurité. Il a également un rôle de conseil auprès du donneur d’ordre afin que soit appliquée les règles de sécurité. Dans ce contexte le coordonnateur peut être amené à demander les dossiers techniques du bâtiment, afin que toutes les précautions soient prises pour la santé et la sécurité des intervenants, mais aussi, des salariés de XXXXXX en cas de coactivité avec ceux-ci (passages de chariots, de nacelles, d’ouvriers sur les quais etc…)

Coordonnateur Le coordonnateur en matière se sécurité et de protection de la santé se substitue en quelque sorte au chef d’entreprise utilisatrice. Ses tâches sont précisées aux articles R. 4532-11 à 16 : •?il veille à ce que les principes généraux de prévention soient effectivement mis en oeuvre, •?il élabore le plan général de coordination, •?il constitue le dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage (D.I.U.O.), •?il ouvre le registre-journal de la coordination, •?il assure la circulation des informations relatives à la SST, •?il tient à jour le plan général de coordination, •?il préside le collège interentreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail, •?il prend les dispositions nécessaires pour que seules les personnes autorisées puissent accéder au chantier, -Questions de M. Ibelaidène : une visite préalable au démarrage des travaux aurait due avoir lieu, qu’en est il ? et si elle a eu lieu, le CHSCT aurait il du être averti et y participer. M. XXXXXX signale que ces visites sont organisées entre les entrepreneurs, lui-même, M. YY et M. ZZZZZ, qu’il n’a aucune obligation à ce titre vis-à-vis du CHSCT. Pourtant la législation dit le contraire : Le rôle des C.H.S.C.T. •?Informations des C.H.S.C.T. Les C.H.S.C.T. des entreprises utilisatrices et extérieures sont informés : •?de la date de l'inspection préalable par les chefs des entreprises concernées dès qu'ils en ont connaissance et au plus tard 3 jours avant qu'elle ait lieu. En cas d'urgence,ils sont informés sur le champ ; les C.H.S.C.T. chargent, s'ils l'estiment utile, un ou plusieurs membres de participer à cette inspection ; leur avis est porté sur le plan de prévention quand celui-ci est obligatoire, •?de la date des inspections et réunions de coordination au plus tard 3 jours avant qu'elles aient lieu, sauf urgence, •?de toute situation d'urgence et de gravité. •?quand le plan de prévention est écrit, il est tenu à leur disposition. Ils sont informés de ses mises à jour éventuelles qui leur sont communiquées sur leur demande Participation des C.H.S.C.T. aux réunions de coordination Des réunions et inspections de coordination sont organisées à la demande motivée de deux représentants du personnel au C.H.S.C.T. de l'entreprise utilisatrice compétente. A la demande motivée de deux représentants du personnel au C.H.S.C.T. de l'entreprise extérieure, le chef de l'entreprise extérieure demande à participer aux réunions et inspections organisées par le chef de l'entreprise utilisatrice ou demande à celui-ci d'en organiser. La mission du CHSCT de l’entreprise utilisatrice Il procède dans le cadre de ses missions, aux inspections et enquêtes prévues à l’article 30 du décret 82-453 du 28 mai 1982 modifié , relatif à l’hygiène et la sécurité du travail, ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique, sur les lieux de travail temporairement occupés par des salariés d’entreprises extérieures, lorsqu’il peut y avoir des risques liés à l’interférence entre les activités, les installations et matériels des différentes entreprises. Coordonnateur -avez-vous mis en place un CISSCT (comité inter entreprises de santé sécurité et conditions de travail) ? réponse: Au regard de la quantité de salariés employés en un même temps sur le lieu des travaux, cela n’est pas nécessaire. Le CHSCT de la société utilisatrice peut conseiller les salariés quand au respect des règles élémentaires de sécurité, mais ne peut directement intervenir quand au manquement à ces règles. Le membre constatant des anomalies doit transmettre à la direction, ou à M. XXXX, qui contacteront les employeurs des salariés concernés, pour faire remédier à la situation. Sauf si cela interfère avec la sécurité des salariés de notre société, où, là, effectivement le Membre du comité peut intervenir pour faire cesser le risque de danger. Plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS) + plan simplifié P.P.S.S.P.S) Il est définit aux articles R. 4532-56 à 76. Chaque chef d’entreprise doit préparer son PPSPS avant le début des travaux. Voir dates d’établissement sur chaque document présenté !!! -Le protocole routier, d’après le coordonnateur n’est pas obligatoire, il n’y a pas de co-activité avec d’autres entreprises (transport etc…)il sagirait d’un chantier clos. Cela ne nous semble pas exact dans la mesure ou de petits véhicules arrivent à portée des quais de la zone. Le Chsct veillera à vérifier ce point. - Un diagnostique tecnique amiante comprenant tous les locaux du site a-t-il été établi ? si oui en quelle année ? et où peut-on le consulter ? - Mme la directrice nous affirme que d’après ses souvenirs, un tel DTA a été établi, qu’elle croit même qu’un désamiantage a été réalisé il y a quelques années. M. YYYY lui fait part de son scepticisme sur ce point. Mme A., inspectrice du travail, recommande alors de faire des recherches sur ce point et de transmettre les documents relatifs à cette question par la suite au CHSCT. Mme la directrice fera rechercher dans les archives les documents correspondants. Le Comité veillera a en recevoir les éléments. Il faudra vérifier si ce document existe et savoir où il peut être consulté. - Mme A. recommande également, dans un souci de précaution, de faire refaire un DTA complet des locaux . - Il est à rappeler que la législation impose des diagnostics avant travaux ou démolition, afin de tenir compte de la présence ou de l’absence d’amiante. Des salariés de la sté employés du service Bâtiment peuvent être exposés dès lors qu’ils interviennent sur des matériaux par perçage, soudage etc.. ; et qu’il convient avant toute intervention sur des dalles de plafond (risques de flocage au-dessus) des dalles de sols (colle noire pouvant contenir de l’amiante), de connaitre le risque d’exposition, afin dans un premier temps, et c’est le but de la question initiale de (moi-même), mettre à jour la fiche médicale de ces salariés pour tenir compte de ces risques. Il est regrettable que Monsieur l’inspecteur de la CRAM, ainsi que, Monsieur le médecin du travail ne soit pas présent, afin de nous éclairer sur ce point. L’INRS préconise cette mise à jour des fiches médicales. - je rappelle que d’autres travaux de démolitions, réhabilitations ont eu lieu sur le site dernièrement, tel que la démolition de locaux de reconditionnement, le démantèlement de la salle des machines XXX, et que le comité aimerait connaître les précautions prises à l’époque afin d’éviter l’exposition à l’inhalation de fibres d’amiante. A ce titre tous les salariés de .....devraient ils voir leur fiche médicale mise à jour par la médecine du travail? Cela nous parait important dans la mesure où, le fond d’indemnisation des victimes de l’amiante ne verse des indemnités que si le lien est fait avec une exposition et que cela passe forcément par la recherche sur les fiches médicales tenues par la médecine du travail. - je demande si le DIUO établi à la suite de ces travaux est disponible Dossier d'intervention ultérieure sur l'ouvrage (DIUO) Il est définit aux articles R. 4532-95 à 98. Le coordonnateur remet le D.I.U.O. au maître d’ouvrage. Ce dernier pourra éventuellement l’utiliser pour rédiger le dossier d’entretien des lieux de travail qui doit être remis aux utilisateurs : Art. R. 4211-3, 4, 5.- Les maîtres d'ouvrage doivent élaborer et transmettre aux utilisateurs, au moment de la prise de possession des locaux et au plus tard dans le mois qui suit, un dossier d'entretien des lieux de travail (…). Il convient donc de prévoir formellement les modalités d’information des utilisateurs, c’est à dire aussi, des chefs de service des locaux concernés. -le plan de retrait des MCA est présenté au Comité, après une lecture succinte, M. Y relève que ce plan n’intègre pas la recommandation faîte dans le rapport d’analyse, qui stipule qu’un prélèvement n’a pu être réalisé sur une conduite d’évacuation des eaux usées et qu’il conviendra d’en tenir compte lors de la démolition, avec tout ce que cela impliquera comme précautions. Mme l’inspectrice du travail recommande que cette canalisation soit traitée comme un MCA et qu’un additif soit inséré au plan de retrait. Elle demande également que soit corrigée la date de début des travaux de désamiantage qui comporte une erreur, les travaux devant démarrer le 26 avril et non le 23 mars comme indiqué sur le plan de retrait, la société XXX corrige et transmet à l’inspection du travail ce plan de retrait et cet additif CONCLUSIONS Il nous semble que le risque amiante ainsi que la législation en cas de travaux, par méconnaissance, ignorance est sous-évalué, que le CHSCT devrait être plus associé lors de travaux ou de risques de co-activité avec les entreprises extérieures, ses membres reçoivent une formation tous les 4 ans en cas de désignations successives, et sont donc à même de remplir leurs rôles de préventeurs tant sur les accidents du travail que sur les maladies d’origine professionnelle. Nous veillerons donc désormais à ce que les informations qui lui sont dues, lui soient communiquées en temps et en heure et dans leur intégralité, le rôle du CHSCT est bien de veiller à la sécurité, la santé et les conditions de travail de toutes et tous, et dans cette affaire il ne fait que remplir sa fonction qui se doit d’être efficace et impartiale. La formation de ses membres est constamment complétée par les brochures fournies par le site de l’INRS et la documentation que l’on peut trouver sur internet. C’est pourquoi nous avons désiré interpeller tous les acteurs concernés sur la question amiante et plans de préventions. Plus aucune question n’étant portée devant le comité. La réunion se termine à 12h45. rappel de la précédente réunion; Comité d’hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail Réunion Extraordinaire du 22 Février 2010 à xxx

Etaient présents :

Mme x M x

M x M x

M x

M x

Mr x

Absents excusés : ........................

Plus qu’un simple PV de réunion, puisque complété par la synthèse de la suite de cet évènement, le Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail de la filiale xxxxx SA, désirerait que ce document soit interprété comme une analyse servant de base à une bonne prise en compte de la sécurité et de la santé dans le cadre de travaux, importants ou non, au sein de l’établissement, le risque amiante ayant à notre sens été occulté, soit par ignorance, soit par l’urgence de la réalisation des travaux lié au contrat passé avec le nouveau client xxx. Il rappelle ici le contexte de son intervention et des suites qu’il entend donner à cette réunion, au-delà donc d’un simple compte-rendu il espère interpeller tous les acteurs liés à la sécurité et ceux chargés de signer tous ordres de travaux sur le site. Rappel :

Ordre du Jour :

Présentation par M. yyyyyy du projet de travaux sur la zone zzzz, présentation des plans et du déroulement des travaux. M. yyyyyy précise qu’un coordonateur a été désigné, qu’il a été fait appel à la société ...... pour mener cette mission et établir le PGC simplifié conformément à la législation en vigueur. Il est précisé que les travaux doivent démarrer pour le 21 mars 2011. je demande lors de cette réunion, si le diagnostic technique amiante a été établi, conformément à la Législation sur les obligations avant travaux ou démolition. Il est alors présenté un DTA datant de 2003 dont les membres du comité obtiendront une copie au sortir de réunion et qui sera étudié par la suite par la personne nommée plus loin, voir ci-après.

M. zzz rappelle à la direction qu’il y a lieu de faire faire un nouveau diagnostic technique amiante, car celui présenté fait état d’un refus d’analyse de certains échantillons par le donneur d’ordre, devant l’hébétude des membres de la direction présents, M. zzzzz se fâche et rappelle qu’il n’est pas d’accord sur un démarrage des travaux sans prise en compte du risque amiante, et fait état des risques pour la santé de la manipulation de matériaux en contenant, cancers, mésothéliome etc. . La réponse sera donnée le lundi suivant. Aucune réaction à chaud de Messieurs .... et ...... . Suite à cette présentation, une copie du PGC sera demandée par les membres du CHSCT mais ne sera transmise que plus tard pour étude. Les membres du CHSCT se déplaceront ensuite sur la zone des futurs travaux, afin de visionner l’étendue et le lieu des travaux, mais cela ne permettra pas de se faire une idée exhaustive des risques liés à la Co activité. Le CHSCT signale qu’il suivra de près la phase de réalisation et qu’il va étudier les documents qu’il compte demander et dont il prendra connaissance suite à cette réunion, ce qui s’apparente à une mission CHSCT au vu de la somme de documents à consulter sur la législation, les maladies liées à l’amiante, les méthodologies de confinement, retrait des MCA, il en confie le soin à Moi-meme qui ferai mes recherches durant les jours suivant la réunion, ainsi que le week-end. A noter que le site de l’INRS fournit tous les renseignements utiles concernant le risque amiante et qu’il est à portée de toute personne même sans connaissances particulières d’appréhender les risques et la législation sur le risque amiante. Le Lundi suivant, après étude du DCA remis, M. le secretaire et Moi solliciteront M. ...., désigné comme correspondant du donneur d’ordre dans le PGC et M. ..., responsable technique, pour leur faire remarquer que, non seulement le DTA présenté fait apparaitre un refus d’analyses des échantillons prélevés en RDC,( pour quelles raisons puisque on sait que certains échantillons prélevés ailleurs sur le site font apparaître des MCA), mais de plus ne peut servir de base pour des travaux ou une démolition de locaux, comme indiqué sur ce même document. M. ... répond que ce n’est pas ce document qui servira de base, ce qui étonne les membres du comité, puisque, c’est celui qu’on lui a présenté en réunion, mais il est répondu qu’un nouveau diagnostic a été demandé, on s’apercevra que cette demande est datée du soir même suivant la réunion CHSCT, l’opérateur chargé de cette mission devant venir le mardi 1er mars. Le comité prend également connaissance du PGC établi par M. le coordonnateur, mais note que celui-ci est daté du 21/02/2011 soit la veille de la réunion CHSCT ce qui parait surprenant comme délai. Ce PGC également n’est pas signé et ne porte pas le tampon de la xxxx, que vaut-il légalement ? Soucieux de préserver la santé des salariés de l'entreprise, ainsi que celle des salariés des entreprises extérieures appelés à travailler au sein des locaux, les membres du comité, veilleront aux résultats d’analyses des échantillons prélevés, à l’application de la législation en vigueur sur le confinement et le retrait des matériaux contenant de l’amiante, si les analyses sont positives. A la majorité de ses membres le Comité décidera dans un premier temps d’inscrire au registre des dangers qu’il interdit l’accès à la zone où les prélèvements ont été effectués, pour tous travaux de quelque nature que ce soit et transmettra une copie de la page de ce registre à la direction. Le CHSCT délimite la zone avec des bandes fluo et des affiches rappelant la restriction d’accès en attente de résultats d’analyse. Suite à cette procédure d’alerte le comité attend des explications de la part de la direction et adresse un courrier à l’inspection du travail pour une demande de conseil ou d’intervention. Le Comité rappelle que les travaux mentionnés sur le PGC pour ce qui concerne les zones chambre A et B, bien qu’inscrits dans ce plan, et donc ne devant logiquement commencer qu’après l’établissement de ce document ont en réalité débutés dès janvier, ce qui est une anomalie. Il rappelle également que dans le cadre de la mission de l’opérateur de prélèvements à fin d’analyse, un plan de prévention doit être mis en place, afin d’éviter, lors de prélèvements destructifs s’il y en a, tout danger pour l’opérateur ainsi que pour les personnes pouvant se trouver à proximité, a-t-il été établi ? Le Comité rappelle que les documents qu’on lui présente afin qu’il remplisse ses missions, ne doivent être ni tronqués, ni tardifs, sous peine de commettre un délit d’entrave. Aussi les membres du CHSCT attendent des explications claires, dans ce contexte, et désirent une nouvelle réunion avec tous les intervenants, donneur d’ordre, coordonateur, CRAM, médecin du travail, inspection du travail. Les membres du CHSCT de par leur formation et leur rôle actif dans la prévention des risques, aurait pu apporter un conseil éclairé à la direction dans ses prises de décision et aurait pu être associé dès la phase conception du projet, ou à tout le moins dès l’avant projet sommaire s’il en a été établi un. Le Comité regrette n’avoir pas rencontré le coordonnateur lors de cette réunion extraordinaire, ne toujours pas l’avoir rencontré par la suite, être tenu dans l’ignorance de la suite donnée à ses interventions depuis le prélèvement effectué le 1er mars, en bref, une nouvelle fois, ne pas être associé, même si en présence d’un coordonnateur le CHSCT n’avait alors à être consulté que dans le cadre de la conception. Le CHSCT joint à l’intention de tous les intervenants une étude réalisée par l’inspection du travail de la Manche, qui présente énormément de similitude avec la gestion du projet présenté lors de sa réunion du 22 février. Il laisse le soin à tous les lecteurs d’en tirer les enseignements et regrette devoir solliciter l’inspection du travail afin de faire un rappel à la loi et éveiller l’esprit sécuritaire qui aurait du prévaloir ici. Le CHSCT tient à la disposition de toute personne intéressée la documentation sur la législation dans le cadre du risque amiante ainsi que celle relative à des travaux de bâtiment. Documents largement diffusés par l’INRS, les CRAM, Les OPPBTP (L'Organisme Professionnel de Prévention du Bâtiment et des Travaux Publics) etc.

MC
a répondu

Que deux phrases à vous dire : "Super boulot !..." et "Bon courage, car votre travail ne fait que commencer!...Mais il est exaltant et très enrichissant!..." Tenez moi informé, s'il vous plait...En toute discrétion, bien sur... Cordialement...

C
a répondu

merci pour vos conseils éclairés et vos encouragements, j'avoue que c'est un travail exaltant, enrichissant et... crevant, mais j'aime ça, il faut dire qu'on est souvent bien seul quand on aborde des sujets qui fachent, mais j'ai pu trouver du soutien auprès de l'un des cadres technique de la société, il a été ma principale source d'information sur les cachotteries des dirigeants et est aujourd'hui mis un peu au banc de l'encadrement, mais, comme moi, il assume ses choix et préfère la santé et la sécurité de tous à son confort ou sa promotion personnelle. encore une fois merci, et si cet exemple peut servir à d'autres personnes tant mieux.votez nombreux pour maitre colhard, il le mérité. je vous tiendrai tous informés de la suite.

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